<p style="font-weight: 400;">L’assemblée générale annuelle 2025 et nos 5<sup>es</sup> ateliers s’annoncent déterminants pour adapter notre feuille de route au contexte ambiant et à des perspectives maussades, entre conflits, crise économique, minoration des enjeux climatiques et environnementaux, des actions et ressources sensés y répondre. Pas question d’attendre de savoir à quelle sauce nous, gestionnaires d’espaces naturels littoraux et lacustres, pourrions être mangés ! Ce rendez-vous du 8 octobre prochain sera crucial pour à nouveau réfléchir collégialement, sans exclusive, sans tabou aux meilleures pistes concrètes pour préserver nos moyens afin de pérenniser nos structures et maintenir la gestion…</p>
<p style="font-weight: 400;">En première ligne des acteurs environnementaux responsables, nous, gestionnaires d’espaces naturels littoraux et lacustres protégés, anticipons déjà les coupes aléatoires dont nos budgets feront l’objet, quand il serait plus indiqué de voir au-delà de la seule ligne comptable de notre indispensable action. Le fatalisme n’ayant jamais été notre doctrine, c’est de nouveau dans le volontarisme et l’intelligence collective que Rivages de France et ses adhérents vont donc devoir <strong>trouver les ressources… d’aller en rechercher !</strong></p>
<p style="font-weight: 400;">Cela fait plusieurs fois en quelques années que nous réattaquons la question du financement de la gestion, déjà sujet d’études et enquêtes, d’un <a href="https://rivagesdefrance.org/wp-content/uploads/_pda/2021/07/RIVAGES-DE-FRANCE-Livret-BAT.pdf">guide</a>, d’<a href="https://rivagesdefrance.org/rivagesdefrance2030-ateliers-et-ag-stra-te-giques/">ateliers</a>, de <a href="https://rivagesdefrance.org/rencontre-regionale-bretagne-assurer-les-couts-de-gestion-tout-setudie-rien-nest-interdit/">rencontres régionales</a>... Preuve que nos moyens n’augmentent pas, à l’inverse des surfaces et des problématiques toujours plus complexes à gérer. <strong>C’est un pallier inédit qu’il va nous falloir franchir dans notre réflexion</strong> : la situation exige que nous étudiions les pistes les plus concrètes y compris les moins « culturelles » pour nous, voire celles sujettes à débats.</p>
<p style="font-weight: 400;">L’heure n’est plus aux seuls échanges d’idées ou d’expérimentations « pilotes » et isolées, mais bel et bien au recensement et à l’opérationnalisation de<strong> solutions rapides et valables pour le plus grand nombre</strong>. Taxes d’aménagement et de séjour, parkings payants, fonds européens (que savent bien mieux mobiliser les italiens et les espagnols tandis qu’en France, on se plaint souvent de la complexité d’accès au FEDER), recours au mécénat privé… Redisons-le encore : « tout s’étudie, rien n’est interdit ! »</p>
<p style="font-weight: 400;">Et ce qui ne sera surtout pas interdit, ce sera de partager le plaisir d’une nouvelle rencontre entre adhérents, toujours propice à « enrichissement mutuel » et à des temps (à ne pas négliger) de convivialité !</p>
<p style="font-weight: 400;"><strong>Et remercions dores et déjà nos adhérents locaux</strong> pour leur appui à l'organisation de cette rencontre : le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts de France, le Syndicat mixte Baie de Somme, le Conservatoire du littoral.</p>