Par Didier RÉAULT
Président de Rivages de France
<p><i>Nous le disions du temps de l’éphémère gouvernement Barnier et c’est valable pour ce gouvernement Bayrou : pas de procès « a priori », mais pas d’illusoires espérances au regard de la situation politique et économique du pays. Les recadrages budgétaires n’épargnent jamais la cruciale transition écologique face à l’urgence climatique… Nous, bons petits soldats de la préservation des espaces naturels littoraux et lacustres, faisons front collectivement, pistant nouvelles sources de financement, gisements d’économie, avec de solides armes : notre expertise et notre force collective pour préserver, à moyens constants ou réduits, une efficace autant qu’indispensable gestion de nos sites…<span class="Apple-converted-space"> </span></i></p>
<p>Il est pour le moins paradoxal que dans l’ordre des priorités (inter)nationales, <b>l’avenir de notre planète, et ce faisant, des générations futures, soit loin d’arriver en tête ! </b>Car pendant la crise, le changement climatique, l’érosion côtière, et ses aléas, les problématiques de fréquentation ne s’arrêtent pas. Or, à quoi a-t-on droit ? À de belles promesses n’engageant que ceux qui y croient, mais <i>« pour plus tard, vu le contexte économique »</i>, à du « climato-complotisme », au « tout laisser-faire économique », à de l’hostilité face aux normes écologiques même urgentes et de pur bon sens.<span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p>Quoi qu’il en soit, gémir ou procrastiner s’avère tout aussi inutile qu’inconséquent : <b>nous n’avons pas d’autre choix que de continuer à agir pour préserver et valoriser nos espaces exceptionnels, </b>avec les moyens qui sont les nôtres. Et il se trouve que même si ces derniers sont contraints, Rivages de France - forte de ses quelque 35 ans d’expertise et de ses 200 adhérents dument fédérés et impliqués, proactifs et prospectifs, informés et formés, suivis et servis <i>- </i>offre toutefois le cadre, les outils et les services pour compenser concrètement cette carence…<span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p>Notre assemblée générale 2024, les 4es ateliers Rivages de France, puis la rencontre régionale Bretagne fin novembre dernier à Paimpol, ont ainsi permis de nourrir de nouvelles réflexions et de faire émerger <b>des pistes de solutions adaptées face au marasme ambient. Tout s’étudie, rien n’est interdit, </b>depuis les solutions fondées sur la nature pour s’adapter à l’érosion côtière (plus efficaces et économiques qu’une gestion plus interventionniste), jusqu’à l’étude de nouvelles sources de financement (parkings voire accès payants sur certains sites)…<span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p>De plus, Rivages de France développe en continu et mobilise <b>un « pacifique arsenal » pour aider les gestionnaires à maintenir et à optimiser leur gestion :<span class="Apple-converted-space"> </span></b></p>
<p>- Stratégie prospective #RIVAGESDEFRANCE2030<span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p>- lobbying auprès des pouvoirs publics et actions partenariales avec les autres grands réseaux environnementaux<span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p>- ateliers thématiques et rencontres territoriales, échanges d’idées et d’expériences (notre ADN), avec la possible reproductibilité d’actions validées par des adhérents sur d’autres territoires aux problématiques similaires<span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p>- suivi-conseil, services spécifiques, apports de nos experts et partenaires, formations et webinaires thématiques, communication informative et valorisatrice…<span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p><b>ADHÉRER (voir <a href="https://rivagesdefrance.org/adherer/">5 bonnes raisons d'adhérer</a>) OU RÉADHÉRER À RIVAGES DE FRANCE, c’est bien moins une (utile) dépense que la promesse d’un RETOUR OPTIMAL SUR INVESTISSEMENT MINIMAL ! </b>Nous invitons nos adhérents et ceux tentés de le devenir à peser l’intérêt de bénéficier des apports concrets de notre association. Dans une période de coupes budgétaires parfois « à l’aveugle », sanctuariser notre modeste cotisation, ce n’est pas un effort démesuré, c’est un incomparable levier.<span class="Apple-converted-space"> </span></p>
<p>Certes, ne nous cachons pas que des temps difficiles s’annoncent. Néanmoins, engagés dans des missions qui ont du <b>sens</b>, rompus à l’<b>exigence </b>et au <b>pragmatisme</b>, nous disposons d’<b>atouts </b>pour traverser ce « gros temps ». Je vous sais tous volontaristes, imaginatifs, actifs et réactifs. En confiance, je sais pouvoir vous souhaiter chaleureusement <b>une année 2025 la meilleure possible, avec le concours indéfectible de Rivages de France.<span class="Apple-converted-space"> </span></b></p>
<p><i>PS : à l’heure où j’écris ces lignes, j’adresse </i><b><i>une pensée particulière à nos amis ultra-marins, </i></b><i>confrontés à des aléas climatiques et environnementaux dévastateurs, ainsi qu’à des problèmes économiques et sociaux endémiques.<span class="Apple-converted-space"> </span></i></p>